人大国际高端品牌管理硕士-热申中法顶级学府共同培养,使馆支持,亲临欧洲,全英文授课,深入国际顶级企业与品牌大师零距离接触,成就奢侈品行业稀缺人才!www.luxeruc.org
人大法国语言文学与社会科学硕博连读索邦四大、蒙彼利埃三大和中国人民大学为精通法语的人文社科类学生开设的国际型硕、博高等学位教育培养计划。www.masterdocfr.com
25 所法国高校与您相约北京,武汉,成都,西安,上海3月9日至17日。希望赴法攻读硕士或博士学位?希望与法国知名高校进行一对一面谈? 赶快报名!www.chine.campusfrance.org/zh-hans
战斗在法国欧洲最具活力的中文社区.最大的关于法国的中文网络平台www.revefrance.com
法国学校联盟 -- 最专业的留法机构行业首创,全程公开进度查询;官方学校招生代表;专属面签辅导;巴黎专属办事处;全海归团队;高签证率缔造者www.edufrance.org.cn
咪咪学法语法语爱好者的家园 留学与考试的助手 提供各种法语相关的信息与服务www.mimifr.com
法语沙龙四川师范大学法语系专业所创办公益性的法语学习网站,为法语爱好者提供法语学习交流的网上空间www.monfr.com
Oussama Ben Laden (Usāmah bin Muhammad bin `Awad bin Lādin, أسامة بن محمد بن عوض بن لادن), originaire du Yémen, né le 10 mars 1957 à Riyad en Arabie saoudite est le chef et fondateur du réseau terroriste Al-Qaida. Il est particulièrement connu comme étant, en tant que chef de ce réseau, commanditaire présumé des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis.
Le FBI le désigne comme "le terroriste le plus recherché au monde". Toujours selon la justice, Oussama Ben Laden est connu sous plusieurs pseudonymes dans les milieux terroristes, dont « le Prince », « l'Émir », « Abou Abdallah », « Moudjahid Cheikh », « Hajj », « le directeur ».
S'il a pu être considéré comme un Héros par certaines populations et à certains moments, il est très loin de faire l'unanimité parmi les musulmans. Al-Qaida ne fait non plus l'unanimité parmi les mouvements terroristes ou islamistes militarisés : par exemple, il est accusé par le Hezbollah de faire le jeu de l'administration américaine et ses actions de porter préjudice à l'Islam. L'ex-secrétaire général de la Commission Islamique d’Espagne a édicté une Fatwa à son encontre.
Oussama Ben Laden a 53 demi-frères et demi-soeurs (de plusieurs mères). Lui-même a une vingtaine d'enfants.
Le jeune homme fait des études commerciales et techniques à l'université de Djeddah en Arabie saoudite, puis il intègre le groupe familial vers le milieu des Années 1970.
Il étudie à cette période les textes principaux du Salafisme, principale école de Droit musulman en Arabie saoudite, comme le font la plupart des étudiants saoudiens.
Le prince saoudien Turki demande à un Ben Laden enthousiaste d'organiser le départ des volontaires pour l'Afghanistan et leur installation à la frontière pakistanaise. En arrivant sur place, le jeune homme découvre des militants motivés, mais très peu organisés. L'amateurisme règne. Ben Laden coordonne l'arrivée des militants à Peshawar via une organisation appelée « Bureau des services ». Il met en place une véritable organisation et assure la formation militaire et idéologique des combattants (camps d'entraînement, mosquées, écoles, etc.) ainsi que l'approvisionnement en armes. Peu à peu, il prend en charge les familles. Il s'occupe des veuves et de l'éducation religieuse des enfants. L'organisation devient alors une véritable fraternité et une nouvelle force politique dans un Afghanistan déjà morcelé.
C'est ainsi que le jeune homme timide prend de l'assurance, tandis que son Prestige grandit. On dit que sa rencontre avec un ressortissant indien extrêmiste au pseudonyme de M.Fantome aurait été en partie déterminante dans l'évolution de sa personnalité et de sa détermination. Il aurait lui-même participé à quelques combats. En 1989 son mentor et ami, le Palestinien Abdallah Youcef Azzam, est assassiné. Oussama Ben Laden se retrouve alors à la tête de l'organisation. Elle est la base d'Al-Qaida, qui se transforme bientôt en logistique du djihadisme international, certains vétérans d'Afghanistan partant ensuite combattre sur d'autres fronts (en Tchétchénie, en Yougoslavie, etc.) Durant toute cette décennie, Ben Laden rend régulièrement compte au prince Turki, effectuant de nombreux voyages en Arabie Saoudite.
L'organisation de Ben Laden ne reste néanmoins, à l'époque, que l'une des nombreuses factions existant en Afghanistan, pays obéissant davantage à des logiques tribales qu'idéologiques. Alors que dans beaucoup de régions afghanes, une version modérée de l'islam est respectée, beaucoup de moudjahiddins se méfient de la venue d'étrangers véhiculant le Salafisme. Le commandant Massoud, notamment, refuse toute alliance. Oussama Ben Laden se rapproche alors de Gulbuddin Hekmatyar, un chef fondamentaliste local et « principal bénéficiaire, selon Noam Chomsky, des 3,3 milliards de dollars d'aide (officielle) des États-Unis aux rebelles afghans (un montant à peu près équivalent étant, dit-on, fourni par l'Arabie saoudite) » . Hekmatyar est aussi, à l'époque, soutenu par le Pakistan qui voudrait le voir à la tête du pays après le départ des Soviétiques.
En février 1989 les Soviétiques annoncent leur retrait d'Afghanistan. Les djihadistes veulent poursuivre le combat jusqu'à la prise du pouvoir à Kaboul. Cependant, les États-Unis qui ont atteint leur objectif, et l'Arabie saoudite, stoppent le financement et le soutien logistique massif.
Lors de la Guerre du Golfe (1990-1991), Oussama Ben Laden propose au roi Fahd d'utiliser sa milice pour défendre le pays contre une éventuelle invasion des troupes Irakiennes. Ce dernier refuse et préfère ouvrir son territoire à l'armée américaine, prêtant ainsi le flanc à l'accusation selon laquelle il aurait autorisé les « infidèles » à « souiller le sol sacré » de l'Arabie saoudite. Ben Laden se fait alors de plus en plus critique vis-à-vis de la famille royale, et va jusqu'à accuser les princes de corruption. En 1994, il est déchu de la nationalité saoudienne.
Pressé de quitter le pays, il se rend alors à Khartoum, au Soudan, où il est accueilli par Hassan al-Tourabi, qui dirige le Front national islamique soudanais (FNI). Il s'installe dans le pays, y investit et fait quelques affaires (routes, exportations agricoles, acquisitions foncières, activités bancaires en accord avec les principes de la banque islamique).
Il reste cependant en relations discrètes avec certains membres du régime saoudien (la famille royale est en effet peu unie). De même, il aurait gardé des relations avec la CIA ; son nom de code aurait été « Tim Osman ».
La même année, un attentat touche le World Trade Center, et fait 6 morts. Un groupe lié à Oussama Ben Laden est soupçonné. Cependant, l'enquête du FBI aurait été freinée par la CIA .
Oussama Ben Laden profite en effet de la politique d'une partie de l'administration Clinton, soutenue par le lobby pétrolier. Celle-ci a plusieurs objectifs : le soutien à des régimes stables en Asie centrale afin de permettre l'acheminement du pétrole, la lutte contre l'influence russe dans la région et une politique résolument engagée contre l'Iran chiite. Pour cela, il faut soutenir l'Islamisme sunnite issu notamment du Pakistan et de l'Arabie saoudite . C'est pourquoi Oussama Ben Laden n'est pas perçu uniquement comme une menace . Cependant, cette stratégie est infléchie dans les derniers temps du mandat de Bill Clinton.
Le 26 mai 1995, Al-Qaida est soupçonné d'avoir participé à 'une tentative d’assassinat contre le Président égyptien Hosni Moubarak
En février 1996, Oussama Ben Laden lance un appel à attaquer les intérêts américains partout dans le monde. Il devient dès lors un ennemi officiel des États-Unis, qui obtiennent son expulsion du Soudan. Il se réfugie alors en Afghanistan, passé sous contrôle des talibans depuis 1996.
Une preuve tangible de la forte présence de l'ISI en Afghanistan a été donnée par la protestation officielle pakistanaise lors du bombardement américain de représailles par missiles de croisière contre les camps dirigés par Ben Laden le 12 août 1998 qui tua cinq officiers de ce service .
En 1999, deux colonels de l'armée chinoise le citent abondamment dans leur livre La Guerre hors limites où il est désigné comme un grave péril futur.
Épaulés par le Pakistan, les États-Unis négocient avec les talibans, qui soufflent le chaud et le froid. Les attentats du 11 septembre 2001 stoppent brutalement cette négociation.
Depuis 2001, le gouvernement américain offre 25 millions de dollars pour toute information conduisant directement à sa capture, et une prime additionnelle de deux millions de dollars est offerte conjointement par la « Air Line Pilots Association » et la « Air Transport Association » . À chaque agression, Ben Laden se réjouit des attentats, mais ne les revendique pas. À partir de ce moment, les États-Unis veulent officiellement Ben Laden « mort ou vif ».
En août 2001, le prince Turki est limogé par le régime saoudien.
Oussama Ben Laden est considéré par les pays occidentaux comme le principal responsable des attentats du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center et le Pentagone. Il n'a lui même jamais revendiqué les attentats contre le World Trade Center du 11 septembre 2001 bien qu'il se soit félicité de leur tenue.
La chaîne qatarie Al-Jazira publie le 12 novembre 2002 un message sonore reconnu par les autorités des États-Unis comme provenant d'Oussama Ben Laden. Celui-ci met en garde et menace plusieurs pays occidentaux de nouveaux attentats s'ils continuent à soutenir « le gang des bouchers de la Maison Blanche ».
Après les attentats du 11 septembre 2001, le président des États-Unis George Walker Bush déclenche une guerre en Afghanistan dans le but déclaré d'anéantir Al-Qaida. Ben Laden échappe toujours totalement à ses poursuivants. La CIA pense qu'il se cache dans les régions tribales au nord-ouest du Pakistan. Selon l'IDIAP Research Institute de Martigny en Suisse au moins un des messages de Ben Laden authentifiés par la CIA (celui du 12 novembre 2002 ) serait un faux.
Le 30 octobre 2004 , une vidéo diffusée par la chaîne d'information en arabe Al-Jezira quatre jours avant les élections présidentielles aux États-Unis tendrait à montrer qu'Oussama Ben Laden est toujours en vie au moment de l'enregistrement malgré les rumeurs persistantes de décès dans les montagnes à la frontière de l'Afghanistan et du Pakistan. Ce dernier renvoie dos à dos les deux candidats et annonce de futurs attentats. Il affirme que contrairement à la thèse de dirigeants américains, son but n'est pas de lutter contre la liberté, auquel cas il se serait attaqué à des États nordiques. Il estime que les attaques contre le World Trade Center sont une mesure de rétorsion contre les « tueries » organisées par les militaires américains.
Le 27 décembre 2004 , la chaîne de télévision Al-Jezira a diffusé un enregistrement audio, attribué à Oussama Ben Laden, désignant le Jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui comme son adjoint en Irak et appelant à un Boycott des élections prévues le 30 janvier 2005 .
Le 19 janvier 2006 , après un an de silence, Al-Jezira diffuse un nouvel enregistrement audio où Oussama Ben Laden annonce la préparation de nouvelles opérations terroristes et propose une « trêve » en échange d'un retrait des troupes américaines en Irak et Afghanistan : « Nous n'avons pas d'objection à vous offrir une trêve (hudna) de longue durée dans des conditions justes que nous respecterons, parce que nous sommes une nation à laquelle Dieu interdit la traîtrise et le mensonge ». Une trêve aussitôt refusée par la Maison Blanche. L'absence d'images alimente de nouvelles spéculations selon lesquelles Oussama Ben Laden serait malade ou blessé et peut-être même mort.
Dans un autre enregistrement audio diffusé le 23 avril, Oussama Ben Laden évoque pour la première fois la situation au Soudan en appelant ses partisans à « se préparer à une guerre de longue durée au Darfour ».
Deux nouveaux enregistrements audio attribués à Oussama Ben Laden sont diffusés le 23 mai et le 30 juin : le premier disculpe Zacarias Moussaoui après sa condamnation à perpétuité dans le cadre des attentats du 11 septembre 2001 et le second rend hommage à Abou Moussab Al-Zarqaoui tué dans un raid américain à Bakouba le 7 juin 2006 .
Le 7 septembre 2007 , la chaîne Al-Jazira diffuse, quelques jours avant le sixième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, des extraits d'une vidéo d'Oussama Ben Laden, la première depuis près de trois ans. Le chef d'Al-Qaida, dont la voix a été officiellement identifiée par les services de renseignements américains, s'adresse aux États-Unis et évoque la situation actuelle en Irak. Ben Laden y mentionne les noms du président français Nicolas Sarkozy, élu en mai 2007, ainsi que le Premier ministre anglais Gordon Brown qui a succédé à Tony Blair en juin de la même année.
Le choix de cibles particulièrement spectaculaires, dans le cadre de ses opérations terroristes, montre tant un sens de la préparation tactique que de l'utilisation des médias.
Concernant la conceptualisation du Terrorisme et le volet « idéologique » d'Al-Qaida, le « cerveau » est Ayman al-Zawahiri. Ben Laden se serait contenté de financer les attentats du 11 septembre, et l'opération aurait été proposée et orchestrée par Khalid Cheikh Mohammed, selon les aveux de ce dernier et les conclusions du rapport final de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis. Une vidéo diffusée par Al-Jazira le 7 septembre 2006 montrerait cependant Ben Laden et ses lieutenants, dont Mohammed Atef (mort en Afghanistan en Novembre 2001), préparant les attentats du 11 septembre.
Al-Qaida fonctionne comme une Franchise du Terrorisme islamiste. Des groupes comme celui d'Abou Moussab Zarqaoui en Irak ou ceux responsables des Attentat de Bali, attentats du 16 mai 2003 à Casablanca, attentats du 11 mars 2004 à Madrid, Istanbul, attentats du 7 juillet 2005 à Londres ou attentats du 23 juillet 2005 à Charm el-Cheikh, se revendiquent d'Al-Qaida mais ont une existence autonome. Il n'y a pas de hiérarchie pyramidale, on parle plutôt d'une Nébuleuse. L'organisation d'Oussama Ben Laden aurait ainsi financé de nombreux groupes terroristes islamistes sans s'impliquer dans leur fonctionnement.
La transmission du message médiatique est une méthode fondamentale pour Oussama Ben Laden. Les cassettes enregistrées et diffusées, souvent par la chaîne Al Jazira en exclusivité, poursuivent plusieurs objectifs :
On suppose que les cassettes de Ben Laden sont acheminées depuis sa cachette au Pakistan ou ailleurs, après un trajet long et compliqué, et ne sont diffusées que plusieurs jours ou semaines après l'enregistrement. Paradoxalement, cet isolement n'empêche pas l'exploitation des ressources de la mondialisation des communications.
Parmi les positions politiques d'Oussama Ben Laden se retrouve la lutte contre ceux qu'il considère comme les « croisés occidentaux », en premier lieu les Américains. Ce fut l'une des raisons principales de son rejet par la famille royale d'Arabie saoudite. Lors de son interview par le journaliste Robert Fisk en 1996, il avait notamment déclaré :
« Le peuple comprend maintenant les discours des oulémas dans les mosquées, selon lesquels notre pays est devenu une colonie de l'Empire américain. Il agit avec détermination pour chasser les Américains d’Arabie saoudite. La solution à cette crise est le retrait des troupes américaines. Leur présence militaire est une insulte au peuple saoudien. »
Pour Oussama Ben Laden, les bases militaires présentes en Arabie saoudite ne sont pas acceptables. Il souhaite que la présence américaine au Moyen-Orient disparaisse, afin, selon sa Rhétorique, de recouvrer la « Liberté » du peuple musulman. Si en 1991 Oussama Ben Laden s'insurge contre le pouvoir royal saoudien qui accepte l'installation des militaires américains, c'est parce que le territoire saoudien est considéré comme sacré (avec les lieux saints Médine et La Mecque) et que la présence de troupes « infidèles » sur son sol natal est donc un Sacrilège pour tout islamiste radical fondamentaliste. À l'origine ces bases américaines devaient être provisoires, le temps de remporter la guerre contre Saddam Hussein. Lors de la dernière guerre en Irak, l'état-major américain n'a pas fait partir l'offensive américaine d'Arabie saoudite, Riyad ayant refusé pour éviter des manifestations d'hostilité de la part des mouvances islamistes locales et à depuis fait retirer ses forces de ce pays.
« Je vous le dis, Allah sait qu'il ne nous était pas venu à l'esprit de frapper les tours. Mais après qu'il fut devenu insupportable de voir l'oppression et la tyrannie de la coalition américano-israélienne contre notre peuple de Palestine et du Liban, j'ai alors eu cette idée. Les évènements qui m'ont affectés de manière directe ont commencé en 1982, lorsque l'Amérique a permis aux Israéliens d'envahir le Liban et que la sixième division aérienne américaine les a aidés. Ce bombardement a commencé et a fait de nombreux morts et blessés, ainsi que des personnes terrorisées et réfugiées. Je ne pourrai pas oublier ces scènes, le sang, les membres déchiquetés, des femmes et des enfants gisant partout. Les maisons détruites ainsi que leurs occupants, des amoncellements de gravats sur leurs corps, des bombes qui pleuvaient sur nos maisons sans pitié. »
« Cette situation était comme un crocodile rencontrant un enfant sans défense. Est-ce que le crocodile peut comprendre une conversation qui n'inclurait pas une arme ? Et le monde entier a vu, et entendu, mais il n'a pas répondu. »
Oussama Ben Laden exploite un sentiment de rancoeur chez une grande partie des musulmans de Palestine et du Moyen-Orient face à ce qui est ressenti comme une agression israélienne soutenue par les États-Unis. Il qualifie lui-même les opérations israéliennes de « tyrannie » et d’« oppression ».
L'embargo contre l'Irak aurait fait 500 000 morts parmi les enfants iraquiens, selon l'Organisation des Nations unies (ONU).
« Avec ces images en tête, les évènements du 11 septembre sont venus comme une réponse à ces terribles erreurs. Comment un homme pourrait-il être blâmé pour défendre sa maison ? Se défendre et punir l'agresseur est-il du terrorisme ? »
Ces actions terroristes, qui ont fait des victimes, sont condamnées par la plupart des musulmans. En effet, certains passages du Coran condamnent la mort d'innocents.
En outre, la présence indirecte américaine, incarnée par le soutien inconditionnel à l'État israélien, justifie pour Oussama Ben Laden, des attaques partout dans le monde des intérêts américains. À l'instar du « Pensez à l’échelle mondiale, agissez au niveau local » de Raymond Williams, Oussama Ben Laden applique la stratégie inverse en pensant localement et en agissant globalement.
Introduction du discours de Ben Laden, novembre 2004, vidéo diffusée sur Al-Jazeerah :
« Avant de commencer, je vous dis que la sécurité est un pilier indispensable de la vie humaine, et que les hommes libres ne compromettent pas leur sécurité, contrairement à la falsification de George Bush, qui dit que nous détestons la liberté. Si c'était le cas, qu'il explique pourquoi nous ne frappons pas, par exemple, la Suède ? »
« Non, nous combattons parce que nous sommes des hommes libres, qui ne peuvent dormir sous l'oppression. Nous voulons restaurer la liberté de notre nation »
« Même si nous sommes dans la quatrième année après les évènements du 11 septembre, Bush continue la désinformation, et vous cache les causes réelles C'était le message que je cherchais à vous faire comprendre en faits et gestes, de façon répétée, et ce, bien avant le 11 septembre. Et vous pouvez lire tout cela, si vous le souhaitez, dans mon interview avec Scott, dans le Time Magazine, en 1996, ou avec Peter Arnett, sur CNN, en 1997, ou lors de ma rencontre avec John Weiner, en 1998. Et vous pouvez lire mon interview avec Abdul Bari Atwan, et encore mes interviews avec Robert Fisk. »
Le chef d'Al-Qaida a de nombreuses fois été annoncé mort. En Janvier 2002, le président du Pakistan, Pervez Musharraf estimait que l'islamiste serait mort de déficience rénale. En Juillet 2002 le chef du FBI Dale Watson pensait qu'il n'était « probablement plus de ce monde ». En Décembre 2002, c'est le chef de la diplomatie pakistanaise, Khurshid Kasuri, qui affirme que Ben Laden avait succombé à la suite d'opérations militaires américaines.
Le 23 septembre 2006 , le quotidien français L'Est républicain révèle l'existence d'une note classée confidentiel défense de la DGSE qui indique que les services secrets saoudiens seraient convaincus qu'Oussama Ben Laden serait mort le 23 août 2006 d'une crise de Fièvre typhoïde. Le président Jacques Chirac, surpris de la divulgation de l'information, a déclaré que « cette information n'est en rien confirmée ».
Le 2 novembre 2007 , Benazir Bhutto, feu candidate à la présidence du Pakistan, mentionnait dans une entrevue avec David Frost sur les ondes d'Al Jazeera English, le nom d'un homme «qui a tué Oussama Ben Laden».
(搜索用时0.004秒)
©2001-2011 欧路软件(法语地带)鄂ICP备09036902号